On me parle souvent de la période des fêtes comme une période où l’on mange beaucoup, en m’évoquant des sensations pas toujours agréables de « trop plein ». On me dit aussi le plaisir ressenti, de se réunir, de manger des choses exceptionnelles, que l’on apprécie, que l’on n’a pas l’habitude (ni même le budget) de manger toute l’année (foie gras, huîtres).

Alors comment concilier ces deux aspects ? Avec du bon sens, de la simplicité, en dégustant et savourant des petites quantités.

  • Tout d’abord manger en pleine conscience, être dans le moment présent, pouvoir décrire et se souvenir du goût et de la texture des aliments (salé, acide, amer ? ça craque, ça fond ?). Etre présent aux autres et à soi-même.

On mange 35% de plus quand on partage des repas avec d’autres personnes. On est influencé par les quantités qu’ils mangent, parce qu’ils nous incitent à nous resservir mais aussi parce que l’on parle, et que l’on est distrait… et on oublie combien de toasts on a mangé.

  • Compter, manger lentement, poser ses couverts (et son verre) de temps en temps, s’asseoir à coté de la tante qui a un petit appétit et qui mange lentement !

Enfin le tour est joué quand à la fin du repas vous vous sentez un peu léger, que vous n’avez pas besoin de déboutonner votre pantalon mais qu’au contraire vous ressentez dans votre estomac un peu de vide, qu’il reste encore un peu de place « pour »… C’est l’astuce et la sensation qui vous feront dire « J’ai bien géré »… Surtout si vous devez recommencer le lendemain !

Joyeuses fêtes, et belle année à venir !